
Youhou ! Me voilà revenu d'Espagne !
Bon, j'avais promis de me servir de mon tout nouvel eeePC pour pondre un ou deux petits billets entre-temps, mais finalement j'ai préféré profiter de mes vacances. Tite chérie est désormais partie répéter une nouvelle pièce dans le Sud, après quoi elle ira jouer à Avignon... et après ça on commencera à répéter
À Suivre...! (je vous ferais bien une nouvelle fois un lien vers le site officiel mais l'interface d'Overblog semble merdouiller... pas grave, il est juste à droite, dans les liens) avant d'enchaîner sur les représentations à partir du 23 octobre. Autant dire qu'on n'aura peut-être pas l'occasion de reprendre des vacances de sitôt !
(Bon, contrairement à ce que peut laisser penser la photo, le temps n'a pas été au grand beau tout le temps, mais c'est pas en vous montrant les photos de quand il pleut que je vais vous faire rêver avec ma vie d'intermittent traducteur.)
Non, par contre, mon eeePC tout mignon (parce qu'il est vraiment mignon, hein) m'a quand même permis de me regarder le final de la saison 4 de
Lost dans l'avion. A vrai dire, dans le bus qui amène à l'avion, mais ça j'en reparlerai dans mon prochain billet. Pardon, billêt.
Bon, je vais vous la faire courte : cette quatrième saison a été une tuerie permanente. Le principe des flash-forwards a injecté tout un tas de nouvelles possibilités à la série, et la cerise sur le gâteau c'est que les auteurs ont décidé de ne pas attendre les trois derniers épisodes de la saison six pour commencer à démêler les fils de leur intrigue. Là où ils sont très forts, c'est que pas mal de choses ne vont pas exactement dans le sens que je présageais, mais que jusque-là l'ensemble des quatre saisons semble très cohérent. (Tiens, "jusque-là" : une de mes correctrices - Marie-Paule, you're the best ! - m'a amicalement confié aujourd'hui que j'oubliais souvent le tiret... voilà donc une faute que vous ne me verrez plus faire !)
Moriarty, un des types d'Aint-it-Cool-News, a fait il y a quelque temps une remarque très pertinente : la saison 4 donne l'impression que la série est arrivée en haut d'une côte de mystères qu'elle a gravie trois saisons durant, et qu'il ne lui reste plus qu'à dévaler l'autre côté de plus en plus vite. Je suis par ailleurs ravi à titre personnel (?) que Vaughan, l'auteur de
Y : Le Dernier Homme, soit au scénario de certains des meilleurs épisodes de la saison. En passant, si vous avez bien suivi mes différents articles concernant
Lost, vous devinerez (pour ceux qui l'ont vu) que l'aspect "soap" du dernier épisode n'a pu que satisfaire mon coeur de petit chéri romantique. Les autres, laissez-vous surprendre, c'est pas beau de chercher les spoilers.
J'ai une petite idée de comment vont s'articuler les deux dernières saisons, mais là ça me forcerait à spoiler grave, j'attendrai donc un peu avant la reprise pour en parler (putain, janvier). Quoi qu'il en soit, je trouve que cette année (et pour l'instant),
Lost met une grande rouste à
Battlestar Galactica, l'autre "über-série" du moment, dont je trouve qu'après un final de troisième saison grandiose, la quatrième pédale un peu dans le vide.
On a décidé de les regarder par trois ou quatre avec tite chérie, parce que sinon, je dois dire que la saison 4 nous agace un peu pour l'instant. Tout d'abord, parce que c'est la dernière, merde. Faut que ça avance. Pour le coup, on a vraiment l'impression qu'il va y avoir un gros coup d'accélérateur juste pour le final (ce qui était un peu le cas de la seconde moitié de la saison 3, d'ailleurs, mais je trouve que ça passait mieux). La mise en place d'une série spin-off me fait un peu peur aussi, parce que j'ai un peu peur qu'ils ne répondent pas à certaines questions dans la série proprement dite. Enfin, je commence à être un peu plombé par le fait que tout le monde dans cette série semble être au bord du suicide. Ca se comprend, certes, mais l'humour, même noir, manque un peu. Tiens, par exemple, une de mes répliques préférées du final de
Lost (et ne vous inquiétez pas, ne comprendront que ceux qui ont vu, les autres ne seront pas spoilés), c'est quand Ben dit à Jack "it's dark, Jack... very dark". Vu le glauquissime de la scène, c'est assez fort. D'ailleurs, les dialogues de
Lost sont le plus souvent excellents, Vaughan ou pas Vaughan... pour
Battlestar Galactica, je dirais que c'est plus l'ambiance et la réalisation qui brillent.
Mais sinon, je voudrais vous parler d'une autre série que je découvre tout juste, grâce à tite chérie, et avec laquelle je m'éclate un maximum : c'est
Extras, une série anglaise de Ricky Gervais pour la BBC. Le principe est simple : les personnages principaux sont des figurants, et dans chaque épisode il y a une guest (Ben Stiller, Patrick Stewart, Harry Potter...) qui joue le rôle de la star un peu barrée, voire totalement odieuse. Bon, je pense qu'une grande partie du fait que j'accroche à cette série tient au milieu d'intermittents fauchés dans lequel elle se déroule (et hélas très fidèle à la réalité), mais tout de même, l'humour est très fin (sans rires enregistrés), les situations bien trouvées et les acteurs nickel. Pour ceux qui craindraient de se faire une nouvelle fois bouffer des journées entières à regarder des séries, pas de panique : la série ne fait que treize épisodes (deux saisons de six plus un double spécial) de 28 minutes. Vous serez vite sortis.
Bon, ça me fait un peu mal pour une copine qui a eu exactement cette idée de scénar il y a dix ans, d'autant que l'actrice principale a précisément le même âge qu'elle, mais faut le voir, c'est rigolo. Je sais pas si ça existe en France, par contre.
Ah, et pour ceux qui se demanderaient, les gens sur la photo, c'est ma belle-famille (vers le haut) et ma maman et son chéri (à droite). Oui, c'était des vacances cross-maritales (je pourrais écrire cross-PACSales, mais ce serait trop dur à dire). Tite chérie prend la photo.
Et en dessous, c'est nous, bien sûr, tournant notre propre version de
Lost où on arrive sur l'île, on est tout de suite contents et on décide de s'installer là.
(Image Copyright tite chérie)