Bon, autant le dire franchement, comme ça, ça aura plus de chances d'être vrai : Cette semaine, je tente une opération "un jour, une mise à jour" histoire de contrer l'appauvrissement du contenu de ce blog. J'avais lancé ce blog après l'arrêt de
Une Comédie Légère, c'est donc la première fois depuis sa création que je me vois mobilisé par les "affaires courantes" d'une de mes pièces.
A Suivre me prend pas mal de temps, le reste est consacré à mes traductions, et le peu qui reste... Ben, disons que ma priorité n'est pas de venir vous raconter ma vie.
Mais bon, je trouve ça con que cet endroit meure à petit feu (mon Blog Rank est à 39 alors qu'il a été à plus de 70, crénom !), je tente donc un électrochoc. Sept jours, sept mises à jour, c'est l'idée... avec un gros gros bémol sur jeudi pour des raisons qui vont être éclaircies dans le paragraphe qui suit.
Il n'était à priori pas question que je me rende au Festival d'Angoulême cette année. Il a lieu cette semaine, de jeudi à dimanche, et je joue
A Suivre... du jeudi au dimanche, à 19 heures. J'avais donc prévenu depuis longtemps Panini qu'il ne faudrait pas compter sur moi cette année, ce dont j'étais dépité parce que ça fait quelques années que je n'y suis pas allé, alors que c'est parfois ma seule occasion de voir une grande partie de l'équipe.
Mais il se trouve qu'une grève se prépare pour jeudi, dont vous avez sûrement entendu parler, et qui s'annonce massivement massive (ce qui apporte de l'eau à mon moulin quand je dis que les grèves sont 'achement plus fédératrices quand elles n'ont pas lieu tous les trois jours). J'ai préféré nous simplifier la vie, à nous et à nos spectateurs, en annulant purement et simplement la représentation de jeudi. Du coup, ça me permet de faire un petit passage à Angoulême, de mercredi soir à vendredi midi. Panini voulait que je participe à un genre de présentation pour la FNAC vendredi matin, ce sera donc possible ! Et puis j'amènerai quelques affiches et flyers de
A Suivre pour offrir aux visiteurs du stand Panini, tiens.
Il y a donc une probabilité assez forte que je finisse ma journée de jeudi complètement cuit (eh oui, c'est qu'on bosse) et pas en état de rédiger quoi que ce soit de cohérent... mais en même temps, il y a toujours des moments dans la journée où on ne sait pas trop quoi faire sur le stand, et j'ai ma clé 3G avec moi. Une mise à jour reste donc envisageable.
(Note : Je me demande quand même comment j'ai fait pour lâcher l'affaire à ce point sur les mises à jour de ce blog. Je viens quand même d'écrire de quoi faire un article entier rien qu'en parlant de ce que je vais
peut-être faire cette semaine.)
Enfin bon, rubrique cinéma : La semaine dernière, on s'est fait trois séances de rattrapage en Blu-Ray avec tite chérie, en se regardant
Le Diable s'Habille en Prada,
Indiana Jones et le Royaume des Titres Super Trop Longs, et
3h10 Pour Yuma.
Bon, c'est pas la meilleure moisson du siècle, hein. Meryl Streep est pas mal du tout dans
Le Diable..., d'ailleurs l'ensemble du film n'a rien de honteux, mais il est construit sur l'hypothèse qui m'est apparue totalement invraisemblable que cette jeune fille sympa qu'on nous présente au début du film tiendrait plus de cinq minutes dans le milieu absolument imbuvable de la mode. J'ai du mal à croire que la fille ne se dise pas "bon, c'est pas grave, il y en aura d'autres, des jobs" et ne parte pas en claquant la porte... d'autant qu'à aucun moment on ne nous montre un aspect du milieu qui pourrait éventuellement la convaincre de s'accrocher. Du coup, on n'est jamais vraiment avec elle. Avec le traitement un peu trop Disney de l'ensemble, c'est le gros gros défaut du film... mais d'après ce que me dit ma chérie qui a lu le bouquin, c'était aussi le problème avec le livre.
Indiana Jones 4. Hmm. Bon, j'ai eu du mal à me décider à le regarder, tellement j'avais entendu des histoires d'horreur au sujet du film... et pendant les vingt premières minutes, je me suis dit "oh ben ça va, en fait". Je trouvais ça plutôt marrant, bien rythmé, je n'étais pas gêné plus que ça par les marmottes en images de synthèse... et puis, il faut dire qu'on s'est revus les deux premiers Indy avec tite chérie avant (qu'elle n'avait jamais vus) et que je trouve qu'ils ont pris un sacré coup de vieux. Si si, même le premier. Je crois que mon préféré, c'est le troisième, avec le temps.
Enfin bref, je passais plutôt un bon moment... et puis tout d'un coup, pas longtemps après l'apparition du personnage de Shié DuBoeuf, il s'est passé quelque chose de très étrange. Comme si l'ensemble du "trio" de la série (Ford / Spielberg / Lucas) était devenu Alzheimer. On passe un temps interminable à découvrir des pièces vides immenses comme si c'était l'Arche d'Alliance, à parler du scénario à deux à l'heure (en nous répétant quinze fois certaines informations : oui, c'est bon, on a compris que le conquistador avait disparu en Amazonie, c'est bon !), le tout avec une musique et un cadrage qui laissent penser que si si, il va se passer un truc. Sauf que non, et qu'à la quatrième scène du genre, on commence à roupiller sec. Si bien que la scène des retrouvailles avec Karen Allen (la bonne surprise du film, tant la joie d'être là rayonne sur son visage) tombe complètement à plat et que les scènes de comédie qui suivent font super bavardes.
Les scènes d'action (enfin, LA scène d'action) qui suit est plutôt bien menée, mais c'est un peu léger pour un Indiana Jones, d'autant que même si les animaux en images de synthèse ne m'ont pas gêné, l'utilisation d'écrans bleus pour les scènes d'action m'a bien plus dérangé. Et puis cette espèce de "retournement" à la fin où on dit que les extraterrestres ne sont pas vraiment des extraterrestres mais des "êtres interdimensionnels" (oui, je sais que c'est un genre de spoiler, mais franchement, ça spoile pas grand chose)... Spielberg lui-même parle d'ailleurs de l'ineptie de la chose dans une partie du making of assez surréaliste où il passe son temps à rappeler que lui, il voulait pas faire le film. C'est sûr que dix ans pour pondre ça, c'était pas la peine.
Ce qui nous laisse
3h10 Pour Yuma, le seul film authentiquement bon de la semaine. Un vrai bon western, avec un scénario simplissime, mais qui contient tout ce qu'on attend d'un film de genre, en tout cas de ce genre : un héros un peu faible confronté à des choix de plus en plus difficiles, dans un univers où il n'y a pas de place pour les gentils. Le film dispose d'un casting mémorable, et la progression des rapports entre les personnages est vraiment géniale. Au fur et à mesure du film, on est de moins en moins sûrs qu'on ferait la même chose que le personnage de Christian Bale à sa place, et la fin du film est un délire surréaliste (mais dans le bon sens, cette fois) qui se sert des codes du genre d'une façon inédite. Je n'ai pas vu le film originel dont
3h10 Pour Yuma est le remake, mais celui-ci vaut vraiment le coup d'oeil.
(Image Copyright TF1 Vidéo)