
J'ai réalisé hier qu'un des trucs qui me faisait le plus flipper, c'était le doigt géant de la pub Société Générale. Ca n'a rien à voir avec rien, mais bwah ! Il me fait peur, ce doigt. Parce qu'il a des pieds, peut-être. Je sais pas.
Je vous l'ai dit
ici et
là, il y a deux séries que je suis "en direct" tandis qu'elles sont diffusées aux Etats-Unis, à savoir
24 et
Lost. Il y a d'autres séries dont j'attends qu'elles sortent en DVD (là, j'ai commencé
Prison Break dont on n'arrêtait pas de me parler, et j'attendrai pour
Heroes dont le pilote ne m'a pas transporté plus que ça), mais pour ces deux séries là, il me faut la suite tout de suite, comme on dit.
Après un hiatus de deux mois, Lost a repris il y a deux semaines, et je suis toujours aussi fan. Un peu plus, même, je crois, parce que le dernier épisode en date (le 8e de la 3e saison) est l'un des tous meilleurs de la série, à mon sens. Il a trois mérites : D'abord, celui de s'intéresser à Desmond, une des plus belles additions faites à la série récemment. Ensuite, il renouvelle le principe des flash-backs de façon lumineuse.
Enfin, il donne une idée assez précise de la direction que prend la série, et du pourquoi des nombreux comment. Je n'en dirai pas plus, mais Lindelof a longtemps expliqué à ceux qui en avaient plein le dos des flash-backs qu'ils avaient une raison d'être bien précise. Cela tend à se confirmer ici, ainsi que les raisons qui font que tous ces gens se sont déjà rencontrés avant de s'écraser sur l'île. Pour ceux qui avaient lu ma "théorie" dans mon précédent article sur le sujet, ça n'est pas tout à fait ça mais ça pourrait être quelque chose d'avoisinant. La série continue à me passionner, en tout cas. J'ai obligé ma tite chérie à regarder l'épisode, ne serait-ce que pour la scène de la bijouterie (ceux qui l'ont vu comprendront de quoi je parle) : Elle a esquissé un "mouais" parce qu'elle est très fière, mais j'ai bien senti que l'épisode lui avait plu (et pour quelqu'un qui a lâché la série il y a quasiment un an, elle comprend des choses à une vitesse, c'est épatant).
De l'autre côté, 24, que nous suivons ensemble, nous a un peu déçus pour l'instant. Il faut dire que ça n'était pas évident de passer après l'énorme saison 5, mais la série commence à céder un peut trop souvent à ses facilités de scénario. Il y en a marre des gens qui se laissent impressionner trop facilement par rapport à ce qu'on connaît d'eux (la conseillère du président), des flics qui mettent vingt minutes à intervenir dans la pièce d'à côté alors qu'ils savent que quelqu'un va se faire tabasser, des gens qui continuent à ne pas faire confiance à Jack Bauer et des gens qui trouvent très très important d'annoncer des nouvelles très très graves aux autres alors qu'ils sont au milieu d'un truc.
Il y a des choses bien quand même : La série a commencé sur de tels chapeaux de roues qu'on aurait cru une fin de saison, l'épisode 4 est assez ahurissant, et surtout, surtout, les scénaristes nous ont sortis un très beau lapin du chapeau qui pourrait commencer à lier toute la série en un ensemble cohérent, et qui en tout cas rappelle sur le devant de la scène et de façon inattendue un personnage apparu à la fin de la saison 5. Mais pour être franc, c'est uniquement cet aspect de la saison 6 qui nous maintient accros, ma tite chérie et moi.
(Image Copyright ABC)